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CONTRIBUTIONSGiga-meeting de Pastef les patriotes: Quand la messe est dite
Le meeting de Pastef les patriotes, organisé pour une levée de fond, s’est transformé en cours magistral. En effet, en dehors de la cagnotte faramineuse qui dépasse les 500 000 000 de f CFA et qui doit atteindre le milliard avant l’élection, c’est le discours du Président Ousmane Sonko qui restera dans les annales de l’histoire. Et la connexion entre le Président et la frange jeune des militants finit par nous convaincre que chaque nouvelle génération est un nouveau peuple. Il a d’abord rendu un hommage mérité au Président de la République en faisant de lui, par acclamation, le Président honoraire du Pastef. Il a ensuite salué l’engagement sans faille du Président Bassirou Diomaye Faye pour le devenir du Sénégal et l’amélioration des conditions de vie des populations. Ce faisant, il a d’un coup de pouce fait taire ces bonimenteurs pro-français qui cherchent, la bave aux lèvres, à diviser le tandem Sonko-Diomaye ou Diomaye-Sonko par le biais du simple conte du loup et de l’agneau. Ils auront la surprise du cocu qui ne leur laissera pas le temps de trouver un nouveau stratagème. J’ai aussi retenu ses remerciements à l’endroit des patriotes avec une mention spéciale à ceux de Ziguinchor qui le méritent amplement. Ousmane Sonko a pu développer, sans l’avoir appris, une stratégie digne d’un Général militaire par le fait inattendu du changement de front. Le nord étant fatigué et au bord de la rupture, il a déporté celui-ci vers le front sud pour gagner du temps vis-à-vis de l’élection. Son choix était de se faire juger par contumace et de rogner le temps nécessaire pour sa comparution. Je m’associe aux remerciements des ziguinchorois pour leur témérité, leur abnégation et leur résilience. Ils ont été tellement braves que Macky SALL est sorti de ses gongs, allant jusqu’à mettre la Casamance en confinement obligatoire sans motifs. Sur le même versant, il nous rapporte que sa grève de la faim, qui nous a tellement fait peur, était une stratégie pour gagner du temps et repousser la comparition de Bassirou Diomaye FayeF, Fadilou Keita et lui-même. Un hommage appuyé à tous ces militants du Pastef qui ont matérialisé le don de soi pour la patrie. Ils nous auront sauvé de l’esclavage rampant du régime sortant et de la livraison du Sénégal, pieds et poings liés, à la France. En somme, j’ai compris que le Président Sonko nous conseille d’adopter une posture envers la communauté qui fait large place à la confiance et la droiture dans le sens d’instaurer la Vérité et la Justice. Une posture combattue par Macky SALL et ses affidés. Alors n’aurait-il pas raison de faire noter que les plaintes ne sont pas de lui mais de la société elle-même ? Notre société a connu l’injustice, le désordre ainsi que le règne du mensonge et l’absence totale de cohésion et de solidarité sociale. Elle a souffert de l’oppression, de la violence, du meurtre ainsi que d’une absence de communication et de tout entendement. Les citoyens se sont retrouvés dans l’isolement total, la peur et la méfiance. Notre Président est allé jusqu’à accepter d’être Charlie et troquer nos armoiries (celles du Sénégal) contre celles de l’Alliance Pour la République (une autre posture qui s’apparente à une haute trahison). Le Pastef, avec l’aide du Tout Puissant Créateur, a réussi à égarer le mensonge en nous apprenant, au passage, que la durée est contingente et dépend de la solidarité sociale. Le peuple sénégalais est aujourd’hui appelé à franchir trois obstacles : la paresse, l’insensibilité et l’égoïsme. Alors seulement, les derniers seront les premiers et les premiers seront les derniers. Boucar Diouf juriste fiscaliste Pastef les patriotes
L
CONTRIBUTIONSSénégal : Quand la quête de l’argent et du pouvoir fait sombrer dans la pathologie
Le Sénégal, ce pays jadis du savoir, est agressé par une ribambelle de faits alternatifs imputables à un mafia d’énergumènes qui ont décidé de déformer et affaiblir la vérité, les faits et la rationalité au point que leurs militants croient en des vérités qui ne le sont que pour eux-mêmes. Ils peuvent croire une chose aujourd’hui et le contraire demain.
C’est ce qu’on appelle l’addiction, qui est décrit comme un rapport pathologique qu’un sujet entretient avec une substance ou un comportement. Ce dernier peut être la cleptomanie pour le vol, la mythomanie pour le mensonge et l’addiction la plus visible de cette dépendance se manifeste par une recherche éperdue d’un produit, d’une situation ou d’un objet consommé avec avidité. Prouvez- moi que le Sénégal n’a pas de records dans toutes ces pathologies. En effet, depuis 1960, nos dirigeants politiques ont toujours menti alors que les faits réels de base avaient une importance capitale. Au jour d’aujourd’hui, le peuple a constaté que les barons du régime sortant ne se foutent pas mal des faits réels, ils préfèrent créer leurs propres faits avec de faux récits et leurs propres réalités. ’’Le pouvoir est l’aphrodisiaque suprême ‘’, reconnaissait Henry Kissinger, homme politique américain et Prix Nobel de la paix en 1973. Il avait certainement raison. Voilà pourquoi ceux qui travaillent dans le sens de la rupture systémique devront soigner des pans entiers de la population, malades de ces comportements addictifs - y compris la soif de richesse et de pouvoir – qui n'est pas simplement une question de volonté. Tous les secteurs de la société sont gangrénés. La richesse et le pouvoir, clés de voute de cette pathologie. Une obsession pour la richesse et le pouvoir peut amener une personne à s'impliquer de plus en plus pour gagner de l'argent ou obtenir une station plus confortable. Alors tout le reste devient secondaire, y compris la famille, la religion, les amis et la santé. Ainsi, avec le temps, l'identité entière de la personne se retrouve enveloppée dans la volonté de gagner plus d 'argent ou d'obtenir plus de pouvoir quels que soient les moyens. Finalement, les individus ne sont plus jugés sur leurs mérites, mais sur leur réussite, leur pouvoir ou le volume du crédit de leur compte bancaire. Ces personnes prises au piège de la richesse et du pouvoir ont tendance à se sentir plus puissantes lorsqu'elles dominent d'autres personnes, avec peu de patience pour tout ce qui fait obstacle à leur trajectoire ascendante. Elles sont souvent extrêmement compétitives (abusent de la compétition) et ont un besoin primordial d'avoir toujours raison. Une personne souffrant d'une telle dépendance peut basculer dans la paranoïa ou l’agitation extrême, et dans ce dernier cas, elle peut avoir recours à des comportements irrationnels et destructeurs tels que la manipulation, la corruption ou le meurtre pour atteindre ses objectifs et maintenir le "high level’’. Par exemple, le retrait du pouvoir peut conduire à des envies puissantes de tout tenter pour rester, voire d'en avoir plus, un peu comme un sevré d’un ’’aphrodisiaque suprême’’, prêt à tout pour en trouver. Le nombre de prétendants à la députation ainsi que les défections et autres guerres internes nous prouvent que certains hommes politiques ou grands patrons (surtout de presse) s’investissent dans la course effrénée aux investitures, mandats ou autres honneurs sous couvert de leur passion du bien public ou de leur esprit d’entreprise. Ce faisant, ils négligent au compte goûte des pans entiers de leur vie personnelle, voire professionnelle et développent, en cas d’échec, des réactions que l’on pourrait qualifier de dépressives. Aussi est-il légitime de s’interroger sur la nature addictive du pouvoir, enjeu le plus souvent caché de la démarche politicienne. Des individus effacés durant leur enfance ou leur adolescence semblent y trouver un espace leur permettant de s’affranchir d’un bon nombre de freins personnels, d’une pression sociale ou d’éléments anxiogènes. De même, et des « affaires » récentes ou en cours le confirment, le pouvoir constitue un puissant aphrodisiaque venant potentialiser un fantasme de puissance parfois sexuelle, et souvent de toute puissance et d’impunité. Comme ce que peuvent décrire les consommateurs de certaines drogues.
En définitive, la quête et l’exercice du pouvoir semblent donc, par bien des aspects, s’apparenter au parcours des individus développant petit à petit un syndrome de dépendance à une substance. Sans entrer dans la caricature, on peut, pour certains, affirmer avec Napoléon que’’ la manie de régner sur les esprits est la plus puissante de toutes les passions’’.
Boucar DIOUF
CONTRIBUTIONS'Épopée Tragique du Rêve Espagnol
C'est reparti pour un tour. Nos jeunes, véritables héros modernes, se lancent dans une aventure épique. Non, ce n’est pas un épisode de Game of Thrones où les dragons veillent sur le destin des hommes, mais bien la traversée périlleuse de l'Atlantique dans des pirogues, sur des embarcations de fortune, à la recherche de l'Eldorado espagnol. Alors qu'ici, sous nos latitudes, les routes sont bloquées par des embouteillages de 4x4, eux, naviguent dans des files... d'attente vers l'au-delà.
Cette fois-ci encore, la mer a parlé. Et quand elle parle, c’est rarement pour faire des compliments. Pas plus tard que hier, on a appris que des centaines de jeunes étaient portés disparus après avoir tenté de franchir les flots. Des pirogues qui chavirent, des rêves qui s'évanouissent, et des familles qui se retrouvent avec des cœurs aussi troués que leurs porte-monnaie. "Mais pourquoi ont-ils fait ça ?" demandera le père éploré, après avoir vendu sa parcelle et trois chèvres pour financer cette odyssée de la désillusion.
Oui, chers compatriotes, le cousin du cousin de ta tante a bel et bien réussi à atteindre l’Espagne, et il envoie de l'argent à tout le quartier. Mais pour combien d’autres, cette aventure se termine-t-elle avec le corps reposant au fond de l’océan, ou pire, desséché par les vents du Sahara ? Le rêve européen vire au cauchemar pour la majorité. Et pourtant, on continue, obstinés, à faire confiance à une pirogue aussi solide qu’un vieux panier en osier.
La mer, elle, ne discrimine pas. Elle prend tout le monde, qu’on soit fils de ministre ou petit vendeur de cacahuètes. Mais une question nous hante : où est notre compassion nationale ? Où sont les sirènes d’alarme ? On nous signale des chavirements chaque semaine et pourtant, ici, c’est business as usual. On organise des soirées de gala, on inaugure des routes, et on s’occupe de nos petites affaires, pendant que des mères pleurent des fils partis, peut-être pour ne jamais revenir.
Faut-il décréter un deuil national ? Hum, pourquoi pas... mais est-ce que ça serait suffisant pour apaiser cette douleur collective ? On se demande même si un Ndeup national ne serait pas plus approprié. Appelons tous les guérisseurs du pays pour qu'ils nettoient nos âmes et tentent de négocier avec les génies des eaux, avant qu'on n'ait plus rien à pleurer. On n'a plus de lagon bleu, mais seulement un cimetière maritime géant, où les rêves s’échouent, encore et encore.
Par Mamadou Lamine FATY journaliste " width="200" align="left">
C'est reparti pour un tour. Nos jeunes, véritables héros modernes, se lancent dans une aventure épique. Non, ce n’est pas un épisode de Game of Thrones où les dragons veillent sur le destin des hommes, mais bien la traversée périlleuse de l'Atlantique dans des pirogues, sur des ...
CONTRIBUTIONS Consentement à l’impôt : un enjeu crucial pour la justice sociale au Sénégal
Le 13 août 2024, une partie de la presse sénégalaise a marqué une journée sans parution, dénonçant ce qu’elle qualifie de "matraquage fiscal" à l’encontre des médias. Derrière cette initiative, présentée comme un acte de résistance en faveur de l’indépendance de la presse, se cache une problématique bien plus complexe et préoccupante : celle du consentement à l’impôt et du respect des obligations fiscales. En réalité, loin d’être un simple différend administratif, cette situation met en lumière des enjeux de justice sociale, de civisme, et de responsabilité citoyenne qui dépassent largement le cadre des médias. Ce comportement soulève des questions fondamentales sur la mentalité et le développement, et sur le rôle que devraient jouer les élites dans l’exemplarité fiscale.
Consentement à l’impôt : un devoir citoyen inéluctable L’impôt est l’un des piliers de la vie en société, permettant à l’État de financer les services publics essentiels, de l’éducation à la santé, en passant par les infrastructures et la sécurité. Or, accorder des exonérations fiscales à certains secteurs, comme les médias, peut être perçu comme une forme de favoritisme, exacerbant les inégalités entre les différentes composantes de l’économie nationale. D’autres acteurs économiques, tels que les petites et moyennes entreprises (PME) ou les travailleurs indépendants, qui peinent à survivre dans un environnement concurrentiel, voient dans ces privilèges une injustice qui accroît leur propre fardeau fiscal.
À titre de comparaison, les cliniques privées, pourtant cruciales dans l’offre de soins de santé au Sénégal, s’acquittent de leurs impôts sans réclamer de privilèges particuliers. Elles jouent un rôle vital dans la société et démontrent ainsi un civisme et un respect des règles fiscales que certains patrons de presse seraient bien inspirés de suivre.
Les conséquences d’un refus de participer à l’effort collectif La réduction des recettes fiscales, accentuée par les exonérations et les pratiques d’évasion fiscale, limite les capacités de l’État à financer les services publics. Cette situation conduit souvent à un endettement croissant, imposant une charge supplémentaire à l’ensemble des citoyens. Pire encore, lorsque les impôts prélevés ne sont pas reversés à l’administration fiscale, ou que les bénéfices réalisés par certaines entreprises médiatiques échappent à l’impôt, c’est l’ensemble de la société qui est pénalisée.
Ce manque de civisme, illustré par le refus de contribuer équitablement au financement des services publics, reflète une mentalité de sous-développement. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le sous-développement n’est pas uniquement une question de niveau d’éducation, mais aussi de comportement et de mentalité collective. Un pays ne peut prétendre au développement tant que ses citoyens, y compris ceux qui occupent des positions de pouvoir et d’influence, n’acceptent pas de se conformer à leurs obligations fiscales.
Indépendance de la presse : un faux prétexte pour l’évasion fiscale L’indépendance de la presse est indéniablement un pilier de toute démocratie. Cependant, il est important de distinguer ce rôle crucial du devoir fondamental de s’acquitter des impôts. Le respect des obligations fiscales est un devoir citoyen que chaque individu et chaque entreprise se doit de respecter, indépendamment de leur rôle dans la société. En refusant de s’acquitter de leurs obligations fiscales, les médias donnent un très mauvais exemple de citoyenneté à l’ensemble de la population, érodant ainsi la confiance du public envers eux.
La "journée sans presse" décrétée le 13 août 2024, censée protester contre un prétendu "matraquage fiscal", apparaît ainsi comme une tentative de manipulation de l’opinion publique. Cette initiative est non seulement inopportune, mais elle détourne également l’attention du véritable problème : le consentement à l’impôt. Il ne s’agit pas d’une surcharge fiscale injuste, mais bien d’une question de responsabilité et de civisme. Les citoyens sénégalais méritent mieux que des élites qui, tout en bénéficiant des services publics, refusent d’y contribuer équitablement.
Conclusion : l’urgence d’une prise de conscience collective L’exonération fiscale accordée aux médias ne peut être perçue que comme une injustice sociale si elle ne bénéficie qu’à certaines grandes entreprises médiatiques. Pour éviter cette perception d’injustice, il est crucial que les politiques fiscales soient équitables et transparentes. Le consentement à l’impôt est un acte de citoyenneté, et son absence est un signe inquiétant de sous-développement, non seulement économique, mais surtout mental.
Il est impératif que chacun prenne conscience de l’importance de ses obligations fiscales pour garantir un développement harmonieux et équitable du Sénégal. Les médias, en tant que vecteurs d’information et de formation de l’opinion publique, doivent être les premiers à montrer l’exemple. Manipuler l’opinion pour échapper à ses devoirs fiscaux ne fait que renforcer la méfiance et affaiblir la cohésion sociale. Seule une prise de conscience collective permettra de surmonter ces défis et de bâtir une société plus juste et solidaire.
Mayacine MBAYE
Spécialiste de la santé et de la protection sociale
en France " width="200" align="left">
Le 13 août 2024, une partie de la presse sénégalaise a marqué une journée sans parution, dénonçant ce qu’elle qualifie de "matraquage fiscal" à l’encontre des médias. Derrière cette initiative, présentée comme un acte de ...
CONTRIBUTIONSConseil supérieur de la magistrature: Voila la position de Me Demba Cire Ly
CONSEIL SUPÉRIEUR DE LA MAGISTRATURE : LA RÉALITÉ D’UNE FICTION
Le pouvoir judiciaire n’en est pas un en dehors de la théorie constitutionnelle de la séparation des pouvoirs selon laquelle pour que le pouvoir ne soit pas despotique, il faut que le pouvoir arrête le pouvoir. Il ne faut donc pas mettre entre les mêmes mains le pouvoir de faire les lois, de les exécuter et de juger leur violation pour faire simple. Il n’est pas issu comme le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif du suffrage populaire. Le pouvoir judiciaire procède en réalité d’un simple aménagement constitutionnel. Il est exercé par les Cours et Tribunaux, ce qui renvoie à des institutions et non aux personnes qui les animent.
Les principaux acteurs du pouvoir judiciaire sont les magistrats et les avocats avec d’autres acteurs comme les greffiers, les huissiers de justice, etc. Il dépasse donc la seule magistrature contrairement à une méprise assez répandue et quand bien même la constitution comporte les garanties fondamentales sur l’indépendance des magistrats, cette profession ne saurait à elle seule incarner ou représenter le pouvoir judiciaire contrairement à une mécomprehension répandue aux yeux de l’opinion. Le statut particulier des magistrats qui explique et fonde l’existence du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) dont la mission est de garantir entre autres, leur indépendance, ne saurait occulter le fait qu’ils sont des fonctionnaires et en cette qualité, sont nommés par le Président de la République qui seul, a la prérogative constitutionnelle de nommer aux emplois civils et militaires. Il importe alors de faire deux observations importantes : – Les magistrats ne sauraient s’autoadministrer à l’instar des ordres professionnels comme les avocats car ils sont avant tout des fonctionnaires, même placés dans un statut particulier en raison de la nature des fonctions qu’ils exercent. Si on poussait la réflexion à l’excès, pourquoi tous les autres cadres de la fonction publique ne s’autoadministreraient pas, les policiers, les gendarmes, les douaniers, les militaires, les administrateurs civils, les différents corps d’inspecteurs, etc – Le vrai faux débat réside dans la présence ou non du Président de la République au sein du CSM qui ne peut avoir que le rôle d’un organe consultatif, la prérogative de la nomination appartenant en tout état de cause au Président de la République. Ce faux débat est soutenu par une fausse idée tendant à faire croire que le CSM doit être composé uniquement de magistrats. Cela ne résulte ni de l’histoire de cette institution, ni du droit comparé dans les systèmes judiciaires de tradition juridique francophone, l’exemple de la France est là pour donner une illustration . Là-bas, toutes les deux formations du CSM c’est-à-dire celle pour le siégé comme celle pour le parquet, comprennent outre un conseiller d’Etat, un avocat , six personnalités qualifiées qui n’appartiennent ni au Parlement, ni a l’ordre judiciaire, ni à l’ordre administratif. Aussi le vrai enjeu devrait plutôt être de consolider et de renforcer le CSM dans son rôle de garantie de l’indépendance de la magistrature, de toute influence du pouvoir exécutif ou du pouvoir législatif . Sous ce rapport, l’ouverture et l’élargissement de la composition actuel du CSM à d’autres personnalités représentatives du reste de la société, contribueraient plutôt à donner un plus de légitimité à la seule légalité de la nomination des magistrats et ce, à défaut de celle issue du suffrage . La justice, il faut le rappeler, est rendue au nom du peuple, et cette seule assertion, justifie que le peuple ait un droit de regard et la voix au chapitre sur le choix des personnes qui rendent les décisions de justice. On pourrait pousser la réflexion en posant la question de savoir est ce que la seule nomination est une legitimatisation suffisante pour justifier le pouvoir que le juge exerce dans la société et sur ces concitoyens comme décider de sa privation de liberté. Après tout, sous d’autres cieux, les juges sont élus ou quand ils sont nommés, sont soumis à un processus de légitimation. Par exemple, aux États-Unis, les juges fédéraux sont nommés par le Président mais doivent être confirmés par le Sénat. Aussi, si une loi qui est l’expression de la volonté du peuple décide de l’ouverture et l’élargissement de la composition du CSM, « il en sera ainsi« . Pour notre part, nous sommes de cet avis et que le Président de la République doit continuer à présider ce Conseil. S’agissant l’indépendance des juges, dans notre système judiciaire, le seul juge qui n’est pas indépendant est le juge qui choisit de renoncer à son indépendance, peu importe les raisons. Dire d’un juge qu’il est courageux est à mon sens une insulte à cette belle et noble profession. Il ne fait que s’acquitter des devoirs de sa charge. " width="200" align="left"> CONSEIL SUPÉRIEUR DE LA MAGISTRATURE : LA RÉALITÉ D’UNE FICTION Le pouvoir judiciaire n’en est pas un en dehors de la théorie constitutionnelle de la séparation des pouvoirs selon laquelle pour que le pouvoir ne soit pas despotique, il faut que le pouvoir arrête le ...
CONTRIBUTIONS La surprenante sortie Vésanique de monsieur Alioune Tine
En lisant les notes de lecture de Monsieur Alioune Tine sur la gouvernance actuelle, je n’ai pu m’empêcher de prendre la plume pour partager mes notes de lecture sur sa sotie.
Morceaux choisis « De mon point de vue, après avoir assisté à ce qu’on peut appeler un Etat agressif, nous n’avons pas l’impression d’avoir tourné la page de l’Etat-partisan ». Grand Alioune a ballasté sa sortie par des éléments de langage. En effet, il a non seulement assisté à un Etat agressif, mais aussi et surtout, il a l’impression que l’Etat partisan est toujours de mise. Je réfute sa magnanimité sur sa qualification qui se résume à l’agressivité d’un Etat qui a écroué sans raison, torturé et tué une masse critique de jeunes avant de voter une loi d’amnistie. Il aurait invoqué un Etat hors la loi qu’on aurait compris. Ensuite, il veut nous faire croire que l’Etat actuel serait partisan et agressif. Ce qui est faux, l’Etat, dans le contexte géopolitique actuel, est dans l’obligation de mettre le curseur sur ses plus proches collaborateurs pourvu qu’ils soient honnêtes et à niveau. Monsieur Tine ne fait que chercher la petite bête. « il continue de contester l’invalidation des candidatures de Sonko et de Karim Wade à la dernière élection présidentielle ». Sachant certainement que comparaison n’est pas raison, il met sur le même palier l’invalidation des candidatures de Ousmane Sonko et Karim Wade alors qu’il sait très bien que les deux ne boxent pas dans la même catégorie. Karim Wade reste un candidat fantôme qui a été coupable de parjure. Alors que Ousmane Sonko était le candidat du peuple, favori de l’élection et n’avait commis aucune infraction de nature à justifier un rejet de sa candidature. Une manière pour Alioune de minimiser Sonko et de faire appel du pied à un candidat pro français. Enfin, il s’interroge sur les premiers actes posés par le nouveau régime. Vous conviendrez avec moi que l’interrogation sur les actes posés par le régime ne se retrouve que chez les leucodermes et sur les suppôts de ces derniers.
Selon lui « le système est en train de phagocyter l’antisystème », car, estime-t-il, « on a l’impression qu’il se met en place petit à petit un État pastéfien ». Grand Alioune va très loin, il transforme l’ancien régime en système et le nouveau en antisystème et prétend que le premier est entrain de phagocyter le second. Il affirme sans sourciller que l’inaptocratie, l’impunité, la répression bestiale, l’emprisonnement sans cause constituaient le système et que le régime actuel qui prétend être antisystème et non la rupture systémique était en train d’épouser les contours du système précédent. Là, il n’est pas loin des insulteurs publics puisqu’il base son argumentaire sur un ramassis de contrevérités. En effet, le Pastef parle de rupture systémique et la posture des nouvelles autorités porte, nolens volens, les jalons perceptibles de cette rupture. En définitive, nous nous retrouvons indubitablement dans une véritable inversion accusatoire, un modus operandi qu’on retrouve chez les fossoyeurs des Etats en quête de souveraineté. Au demeurant, la plupart des sociétés civiles africaines travaillent contre les intérêts des peuples. En effet, il est impossible de défendre nos pays dès lors que l’on compte sur l’argent de nos pires ennemis pour vivre. En définitive, sans vouloir être péremptoire, je fais le lien entre cette sortie incendiaire de grand Alioune et la nomination de madame Amsatou Sow Sidibé au Comité Sénégalais des Droits de l’Homme. Comme il est expert indépendant des droits de l’homme à l’Onu et n’a aucun Think Tank comme le prétendent certains journalistes, c’était un poste sur mesure pour gravir les échelons onusiens. Produit du système à rompre ou non, je subodore qu’il reproche aux autorités de n’avoir pas pensé à lui. Pourtant, au bas de la photo de Nelson Mandela qu’on trouve sur le site de Afrika Jom Center, une citation nous interpelle « Quand tu t’es battu si dur pour te remettre debout, ne retourne jamais vers ce qui t’ont mis à terre ». Convaincu que vous ne faites pas partie de ceux qui ont mis le Sénégal à terre, je puis vous assurer que le régime dont vous doutez est en droite ligne de cette citation.
El Hadji Boucar DIOUF, Président de la CIAR ‘’Convergence d’Idées et d’Actions autour de la République’’.
CONTRIBUTIONSEtude comparative : Sortie de Waly Diouf Bodian et discours de Yoro Dia
De prime abord, on peut constater que les deux s’expriment sur des sujets différents. Le premier parle de politique intérieur et le second met le curseur sur la politique extérieure. Evidemment le traitement médiatique ne sera pas le même dans la mesure où une certaine presse s’arc-boute contre la désinformation et la propagande qui ne sont pourtant plus de mise. Ces groupes de presse, qui ont le culot d’accepter d’être les porte –paroles alimentaires de partis politiques ou d’hommes d’affaires et portant, sous d’autres cieux, le qualificatif de press-tituée, ayant décidé de faire barrage au nouveau régime.
Le premier rappelle le respect du principe d’équité qui renvoie au respect de l’équilibre des situations en présence dans le but d’empêcher des inégalités. Une manière de nous rappeler que rendre un droit plus juste est une demande non négociable de l’humble peuple sénégalais qui veille. En termes plus clairs, il demande que le gouvernement fasse la même chose que le régime précédent en faisant fi des nébuleuses déclamations et autres procédures inquisitoires qui, en définitive, avaient à l’époque débouché sur un fiasco assimilable à un système de Ponzi. Les seuls sénégalais qui ont été effectivement trainés en justice le furent pour des raisons de politique intérieur. Pour faire respecter la demande sociale avérée de l’époque, la presse de l’époque avait pesé de tout son poids pour que lumière soit faite. Au final, l’obligation de dire le droit avait cédé le pas à la volonté de réduire l’opposition à sa plus simple expression. Seuls Karim Wade pour enrichissement illicite et Khalifa Sall pour détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux souffriront des affres de la prison. Pour mémoire l’Etat avait déclaré urbi et orbi la traque de ses biens spoliés ainsi que son engagement à lutter contre la corruption. En définitive Waly Diouf Bodian n’aura rien dit qui ne serait en accord avec la loi. Le second, quant à lui, s’est mis dans la posture du discoureur invétéré adepte du bruit de parole. Une évidence si l’on tente de déceler une ou deux vérités dans sa tentative de démythifier le Président de la République et son Premier Ministre, que la majorité du peuple a pourtant investi de sa noble confiance. Morceaux choisis : Alliance des Etats putschistes : une telle alliance aurait compris la Guinée et le Gabon, c’est un simple moyen de délégitimer l’Alliance des Etats du Sahel pour faire plaisir à ceux les combattent ; Le Président Bassirou D.D. FAYE démocratiquement élu : il confond scrutin et élection dans la mesure où le peuple a payé un lourd tribut pour que cette rocambolesque élection à plusieurs dates puisse se tenir malgré les blocages d’un Président sortant. En vérité c’est un peuple démocratique, non le gouvernement, qui est à l’origine de cette tenue de l’élection ; Un souverainisme désuet et anachronique : Il sait certainement lire l’avenir sinon comment pourrait-il appréhender un souverainisme au moment de sa naissance en ignorant que le Pastef convoque un souverainisme de gauche ; Forces de défense à la hauteur pour vaincre l’insurrection : les insurgés, combattants du droit, sont vaincus mais ils ont fini par vaincre les forces de défense et leurs commanditaires ; Les frères égarés de l’opposition illégale : il n’y a que son Président et ses véritables frères qui ont cru à l’illégalité du Pastef, surtout qu’en l’espèce il était question d’une élection présidentielle ; Ousmane Sonko et son gourou Mélenchon : manifestement il n’a pas la lumière à tous les étages ou bien il est en plein dans la dissociation. Sinon comment peut-on être souverainiste et avoir un gourou qui est membre de la caste des dominants ? Etats souverains : Inde, Chine, Malaisie : Dans la géopolitique mondiale, Il est impossible de parler de souverainisme et d’Etat civilisation sans citer la Russie qui en est le porte-étendard. En deuxième position, vu le contexte, j’aurais cité l’Afrique du Sud qui reste le seul Etat qui a engagé une procédure contre l’Etat d’Israël en invoquant sur Gaza la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. Manifestement, il n’ose pas citer les deux Etats ci-dessus parce ce qu’ils sont en bisbille avec ses maîtres ; Fanfaronnade de la CPI : malgré le fait que la menace ne soit que fanfaronnade, c’est-à-dire sans conséquences, les accusés ont trouvé opportun de faire voter une loi d’amnistie ; La question du souverainisme réglée au Sénégal réglée depuis 2000 : il était certainement jeune à l’époque car il confond souverainisme et panafricanisme. Le mouvement que je dirige épouse une doctrine politique qui prône un Etat souverain et civilisationnel et, à ma connaissance, depuis les indépendances seul le parti Pastef est dans cette dynamique ; Emergence : seul combat qui vaille : l’émergence est un processus par lequel un Etat est intégré à l’économie globalisé (qui n’existe pas) et au capitalisme mondial (pour ne pas dire sauvage) par le biais de la croissance économique (qui ne veut rien dire). Une notion imprécise et non reconnue par les vrais organismes internationaux qui devait juste servir à insérer des présidents inaptes dans le nouvel ordre mondial des sataniques de Davos (cf Covid 19) ; Nous sommes tous des panafricanistes : nous c’est qui ? Yoro Dia sait très bien que quand nous tenons la presse et domestiquons la justice et les forces de défense et de sécurité, notre dictature est bien en place ; Les Etats putschistes rêvent du modèle démocratique sénégalais : ils en raffolent tellement qu’ils snobent ceux du Nigéria, du Cap-Vert et du Ghana. Les balafres du modèle sénégalais sont ainsi transformées des performances ; Notre premier ministre prend les Etats putschistes comme des modèles : malgré les avantages comparatifs, Il les envie tellement qu’en 2021 il a trouvé le moyen de sauver le Président en exercice en demandant au peuple de le laisser finir son mandat alors que le pouvoir était dans la rue. Nous sommes au regret de constater qu’une certaine presse préfère critiquer la sortie anodine de Waly D. Bodian tout en ignorant le grand discours mensonger de Yoro Dia. D’où ma décision d’agir en leur lieu et place. Une analyse approfondie m’a amené à conclure que l’auteur est certainement atteint du syndrome de Stockholm au point de ne pouvoir percevoir que, depuis quelques années, le Sénégal avait basculé d’une société du travail et du mérite à celle du mensonge et de l’insulte rentables. C’est au nom de cette évolution mortifère qu’il a voulu faire porter les habits d’une démocratie à une dictature parfaite. En réalité, nous avons été confrontés à un détournement de l’Etat par des parasites. D’où l’émergence véritable d’une inaptocratie à la solde des véritables gourous du nouvel ordre mondial. Malheureusement pour eux, le monde est en train d’échapper à leurs donneurs d’ordre et c’est un monde polycentrique qui, contre vents et marées, s’installe. Ignorer ce basculement revient à gouverner dans l’ignorance et quand celle-ci gouverne, l’intelligence devient un crime. Au final, nous pouvons sans détours alléguer que Monsieur Dia a, en vain, tenté une inversion accusatoire contre le Président et son Premier Ministre.
Boucar DIOUF, Président de la Convergence d’Idées et d’Actions autour de la République (CIAR).
CONTRIBUTIONSSonko, les putschistes et Mélenchon : le choix de l’arrière-garde (Par Dr Yoro Dia)
En matière de politique extérieure, le duo Diomaye-Sonko danse la tango, c’est-à-dire un pas en avant deux pas en arrière. Autant le Président Faye a fait un pas en avant en réservant sa première sortie à l’étranger à la Mauritanie, signe d’avant-garde car avec le pétrole et le gaz, le Sénégal peut accélérer sa marche vers l’Emergence. Donc être à l’avant-garde économique après avoir été à l’avant-garde politique ( exception démocratique). Autant Sonko, avec sa tournée pompeusement annoncée dans l’alliance des Etats putschistes (Guinée et l’Alliance des Etats du Sahel à savoir le Mali, le Burkina et le Niger), fait deux pas en arrière en réservant sa première sortie aux pays de l’arrière garde démocratique. Même s’ils sont sensiblement de la même génération, il y a un fossé politique entre le Président Faye et ces Présidents de l’alliance des Etats putschistes. Diomaye a été élu démocratiquement alors les autres ne sont que des putschistes qui cherchent à légitimer leur forfaiture par la manipulation idéologique d’un souverainisme désuet et anachronique.
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En matière de politique extérieure, le duo Diomaye-Sonko danse la tango, c’est-à-dire un pas en avant deux pas en arrière. Autant le Président Faye a fait un pas en avant en réservant sa première sortie à l’étranger à la Mauritanie, signe ...
CONTRIBUTIONSLE CUDIS DANS SES CONTRADICTIONS
A l’entame de mon propos, je voudrais remettre au goût du jour la Charte de la paix initiée par le Cadre unitaire de l’Islam au Sénégal ( Cudis ), pour une stabilité du pays.
En effet sous le manteau de société civile adossée à l’ISLAM, les membres de cette organisation avaient produit un Manifeste qui selon leur dire, pouvait participer à la sauvegarde de la paix sociale. Dans ce cadre, ils ont été reçus par le Président de la République qui a adopté sans réserve cette soi-disante Charte. Ce qui fut relaté par la presse et considéré comme une volonté encore renouvelée du Chef de l’Etat de ne ménager aucun effort pour un climat social apaisé. Par contre ce que le Cudis ne dit pas ou feint d’omettre, c’est la position de l’opposition par rapport à cette Charte. La vérité, que le Cudis nous a cachée, c’est que l’opposition a purement et simplement déchiré cette Charte. Dès lors, n’est-il pas légitime de s’interroger sur la probité morale des membres de cette organisation qui pourtant se réclame de l’Islam ? A n’en pas douter, ces gens sont disqualifiés pour parler au nom de l’Islam ! Le Cudis, il faut l’affirmer haut et fort, a tout simplement peur de dire la vérité a ceux-là qu’ils ont clairement identifiés à l’instar de tous les Sénégalais honnêtes, comme étant ceux qui veulent installer le chaos dans ce pays. Et le mobile, il est malheureux de le constater, c’est que Sonko, puisqu’il faut bien le nommer, puisse échapper à la justice. C’est le lieu de dénoncer la passivité des soi-disantes organisations de la société civile, si promptes à accuser l’Etat de restreindre les libertés des citoyens, tout en se taisant lâchement, lorsque Sonko désacralise les institutions de la République. Ces organisations de la société civile, ont donc failli dans ce qui devrait être leur credo : Assumer et s’assumer devant l’Histoire et la postérité…Tel devrait être aussi le credo de tout citoyen soucieux du devenir de notre nation. Il est évident que le Cudis a fui ses responsabilités et nage à contre-courant des principes mêmes qu’il a édictés dans sa Charte. A-t-on jamais entendu les membres du Cudis monter au créneau lorsque nos marabouts ont été insultés par les partisans de Sonko ? L’opposition ne cesse d’appeler à l’insurrection…Pire, Sonko a demandé à 200 mille jeunes de le rejoindre pour marcher sur le palais et déloger un Président démocratiquement élu… Le Cudis est resté aphone ! Devant les institutions républicaines constamment bafouées par Sonko et ses partisans fanatiques, le Cudis tourne les yeux ailleurs ! Ce qui s’est passé à Mbacké, n’est ni plus ni moins, qu’une tentative de profanation de la ville sainte de Touba et une défiance de Sonko par rapport aux orientations du Khalife. Pourtant, le Cudis est resté muet…par peur de représailles. En réalité, le Cadre est devenu la propriété exclusive de deux seuls individus ! Le préjugé favorable dont jouissait cette organisation à sa création, a volé en éclats, suite à sa posture incompréhensible. En atteste ce communiqué nauséabond de partialité, caractérisant leur dernière sortie et qui lui enlève désormais le peu de crédibilité qui lui restait. Dès lors, sa mission se trouve complètement dévoyée. L’heure est grave, comme disait Senghor ! Car la République est menacée dans ses fondements mêmes. Nous ne dirons pas comme les révolutionnaires français de 1789 : Aux armes citoyens ! Mais nous lançons un appel solennel à tous les dignes fils de ce pays, legs de nos valeureux ancêtres modèles de vertu, afin que nous puissions nous opposer avec la dernière énergie contre ces démons qui ont une apparence humaine et dont le seul dessein est de réduire notre cher pays en cendres ! Par Souleymane Gadiaga,
CONTRIBUTIONSGOUVERNANCE ECONOMIQUE : Les grands bonds du président Macky SALL !
Discours pertinent, vision claire, perspectives rassurantes sur fond de solidarité affirmée, le président de la République Macky SALL a encore séduit de par la teneur de son adresse de nouvel an ce 31 Décembre 2022.
En dépit des chocs exogènes qui ont des influences souvent négatives sur la conduite des politiques publiques en Afrique, notamment au Sénégal, le Chef de l’Etat a su mettre en œuvre des stratégies pour adoucir les conséquences sur le quotidien des Sénégalais. Comment le consommateur sénégalais allait-il supporter tous ces bouleversements si des mesures sociales n’étaient pas prises pour protéger le pouvoir d’achat des ménages ? Ayant une pleine conscience de cette situation assez délicate pour les familles, ont été décidés : «l’augmentation substantielle des salaires pour un montant cumulé de 236 milliards de FCFA ; la subvention des prix du carburant, du gaz et des denrées de première nécessité pour plus de 750 milliards ; la renonciation, par l’Etat, de 157 milliards de recettes fiscales sur des produits importés comme le riz, le blé, le maïs, le sucre et l’huile, afin d’éviter leur renchérissement pour le consommateur ; enfin, le soutien direct à 543 000 familles vulnérables par transfert d’argent pour plus de 43 milliards”. A travers des mesures à hautes portées sociales, le président Macky SALL a agi en véritable “père de la Nation” motivé par une ferme volonté d’accompagner son peuple dans un contexte mondial fortement marqué par une hausse générale des prix des denrées notamment celui du carburant. En Europe, en Afrique, en Asie, aux Usa, les prix ont pris l’ascenseur lorsqu’au Sénégal, le Gouvernement continue de supporter cette inflation. Aujourd’hui, le réajustement des prix annoncé par le Chef de l’Etat est venu à son heure. Par contre, il s’agira désormais d’une répartition ciblée de la subvention de l'énergie. Le ciblage de la subvention de l’énergie profitera aux familles à faible revenu, au monde rural, aux petites et moyennes entreprises. En tout état de cause, les grandes entreprises ont toutes les capacités financières de soutenir ce réajustement du prix de l’énergie. Saluons à sa juste valeur, cette discrimination positive en faveur des clients à faible consommation. Et désormais, il faudra propulser cette dynamique de solidarité énergétique agissante avant l'arrivée du gaz naturel de Sangomar et Yakkar Teranga qui va baisser de manière structurelle les coûts de l'énergie au Sénégal. Le Chef de l’Etat a rappelé que «l’effort de protection sociale sera renforcé en 2023 avec la mobilisation de plus de 450 milliards au titre des subventions des produits alimentaires et énergétiques ». Alors, avec ces initiatives heureuses, le président de la République enclenche cette «solidarité énergétique» adoubée par d'autres mesures sociales fortes. En outre, les foyers devront s’adapter à cette situation par l’utilisation des compteurs prépayés dans le but de mieux maitriser la consommation familiale et appliquer les mesures d’économie d’énergie. Dans les autres secteurs de la vie nationale, les chantiers d’infrastructures, les projets emblématiques à Foundiougne, Marsassoum, à Keur Massar, les axes routiers Tambacounda-Goudiry-Kidira, et Louga-Dahra, les 60 chantiers d’infrastructures en cours d’exécution, la ligne du BRT entre Guédiawaye et Dakar ; la 2e phase du TER, entre Diamniadio et AIBD ; la route du Daandé maayo ; l’axe Kidira-Bakel ; l’autoroute du Nord Dakar-Tivaouane-Saint-Louis, sont autant de chantiers qui participent à la transformation du pays jusque dans les coins les plus reculés. Cela traduit également la vision structurelle du Chef de l’Etat qui a très tôt compris l’importance de l’infrastructure dans les politiques de développement. Obéissent à cette dynamique, «le Programme de Connectivité des Zones de Production Agricole, dans les régions de Kaffrine, Kaolack et Thiès, dont le montage financier est bouclé, le Programme Spécial de Désenclavement qui est un vaste chantier quinquennal déjà démarré pour réaliser 2850 Km de routes, ainsi que des ouvrages d’art en milieu rural et urbain qui vont permettre de mobiliser 60 entreprises nationales et de générer 50.000 emplois ». Il faut aussi saluer la poursuite des programmes comme le PUDC, le PUMA et le PROMOVILLES qui visent «un maillage complet du pays en routes bitumées, pistes carrossables, infrastructures hydrauliques et électriques ». Au vu de tous ces programmes réalisés et de ceux en cours, il est alors aisé de comprendre le choix porté sur le Sénégal par Global Economy qui le place au 8e rang des meilleurs réseaux routiers et autoroutiers d’Afrique, sur 38 pays évalués. Reprenant une étude du Centre d’Etude et de Réflexion sur le Monde Francophone (CERMF), le journal «Financial Afrik » a écrit : «Avec un PIB par habitant de 1.606 dollars début 2022, le Sénégal, pays du train le plus rapide d’Afrique subsaharienne, affiche désormais un niveau de richesse par habitant près de deux fois supérieur à celui du Rwanda, parfois surnommé le «Singapour africain ». Le dynamisme sénégalais s’accompagne d’une modernisation rapide du pays, qui maitrise dans le même temps sa dépendance aux aides publiques étrangères au développement, et démontre, par ailleurs, que progrès et démocratie ne sont pas incompatibles ». Ces perspectives heureuses renforcent les présomptions positives des partenaires au développement comme le Fmi, la Banque Mondiale, l’OCDE qui saluent les grands bonds économiques de notre pays. L’on comprend maintenant pourquoi, ces hâbleurs impopulaires refusent d’orienter le débat public autour du bilan du président Macky SALL, qui en réalité les jette dans une position inconfortable. Et ces mots de Karim WADE mal-heureux, inspirent la pitié, en voyant cet ancien Ministre d’Etat se rabaisser jusqu’au niveau de ce «ptit Sonko» qui n’a aucune expérience dans la gestion d’un Etat. Mais tous ces écarts de Karim WADE s’expliquent par son éloignement (exil volontaire) du théâtre d’opération, le Sénégal. Samuel SARR Ancien Ministre d’Etat Président du Parti Libéralisme Social Sénégalais
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