Déclaration de Politique Générale : le Sénégal debout, c’est aujourd’hui ou jamais.
La déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko en a séduit plus d’un par sa clarté et sa précision. Elle a permis de prouver à tous ces pêcheurs en eau trouble qui ont certainement été attentifs, le stylo à la main à la recherche la plus petite faille, que la fin ne sera pas heureuse. Quant à l’opposition, elle a raté une occasion de ne pas se faire ridiculiser. Elle n’a certainement pas appris que quand on n’a ni la connaissance, ni le brio pour challenger le haut niveau, on félicite et on fixe à l’intervenant un autre rendez-vous assez lointain.
J’ai attentivement suivi le discours mais attendu celui du Président de la République, pour réagir. Ensuite, j’ai fait choix de travailler sur cinq éléments qui, à mon sens, ont la particularité de nécessiter la vigilance et la compréhension du peuple, au premier desquels le retrait des armées étrangères. Le sujet m’interpelle dans la mesure où je préside un groupe de souverainistes panafricains qui, depuis des années, milite pour l’émergence d’un Sénégal- Etat-civilisation, c’est-à-dire le crédo du régime : un Sénégal souverain, juste et prospère adossé à une gouvernance démocratique. Pour nous l’Afrique noire est une civilisation indépendante des autres qui date de plus de 50 000 ans et toutes les autres civilisations du monde ont, qu’on le veuille ou leur origine en Afrique noire.
Comment vouloir nous imposer une nouvelle civilisation occidentale dite mondiale qui a fait passer son peuple de 33 % à 10 % de l’humanité. L’Afrique ne connait pas et n’acceptera la civilisation de tarés qui renvoie au wokisme, à la pédophilie, l’inceste, les LGBTQ+, le féminisme, le genre et j’en passe. Si la définition de la civilisation est conforme à celle d’Huntington,’’ le mode le
plus élevé de regroupement et le niveau le plus haut d’identité culturelle dont es humains ont besoin pour se distinguer ‘‘ alors, nous sommes dans l’obligation de garder notre civilisation distincte des autres, en gardant nos propres valeurs sociales, culturelles et cultuelles.
Ce vœux-pieux que nous avons porté en bandoulière est en train de devenir réalité avec l’avènement du Pastef et du Président Bassirou Diomaye Faye. Ce dernier est en droite ligne de nous façonner un véritable Etat sénégalais
souverain, avec tous ses attributs. J’ai toujours soutenu que le Sénégal n’était pas un Etat, mais un pays néo-
colonisé et j’étais convaincu d’avoir raison. En effet, en première année de la faculté de droit, on m’a enseigné ce qu’était
la définition d’un véritable Etat (un mot tiré du latin ‘’stare’’ qui veut dire débout) qui comprenait quatre critères intangibles : un territoire, une population, une armée et le pouvoir de battre monnaie. A ce jour, nous ne
réunissons pas ces critères.
Sur le même versant, je m’inscris en faux contre le droit international qui tente de nous enfumer en nous proposant une nouvelle définition de l'Etat avec trois éléments constitutifs : un territoire, une population et une organisation
politique qui exerce l'autorité de façon souveraine. Une manière de nous faire accepter qu’il est possible d’avoir un Etat souverain sans armée, sans monnaie et que le peuple a l’obligation de se soumettre à l’autorité même tyrannique de cet Etat. Ce nouvel Etat inventé n’est rien de plus qu’un placébo géopolitique et ce d’autant que sa souveraineté, celle d’un
nouvel ordre mondial, peut être intérieure et/ou extérieure. Cependant, dans la rigueur des principes, tous les autres pays du monde valident la définition originale de l’Etat souverain notamment les BRICS et l’Alliance des Etats du Sahel qui ne font rien d’autre que le don de soi pour éviter que cet Etat historique ne soit kidnappé. Le Président de la République, qui a pris la décision de fermer les bases militaires de pays étrangers, fait sienne une demande sociale que l’écrasante majorité des sénégalais n’a de cesse de demander urbi et orbi. Ce faisant, le peuple ne fait que transformer en actes la logique du français Jean Bodin dans ‘’De la République’’ pour qui, souveraineté signifie indépendance absolue. A l’époque (1576), il s'agissait de protéger l'indépendance de la Couronne française vis-à-vis du Saint-Siège et du Saint Empire romain-germanique et il précise : ’’l'Etat souverain est affranchi de tout autre pouvoir. Cette souveraineté est absolue, perpétuelle et indivisible.’’
Il continue : la souveraineté de l'Etat se manifeste aussi par des signes extérieurs, parce que l'Etat est le seul à détenir certains signes, ou marques de souveraineté parmi lesquels : ’’le droit de faire la loi, de rendre la justice, de
battre monnaie, et de lever une armée’’. Aussi, personne ne peut nous accuser de crime de lèse- majesté quand nous
demandons à la France : ’’patere legem quam fecisti’’ ou ‘’respecte la règle que tu as faite’’. La France doit se faire à la religion qu’il n’est plus acceptable pour l’Afrique, après l’esclavage et la colonisation, de continuer à vivre dans la paresse en siphonnant ses ressources minières et financières. Le chemin chaotique de cette souveraineté à portée de mains.
Au Sénégal, en dehors de Mamadou Dia et Maître Wade dans une moindre mesure, aucun Président n’a été souverainiste. Senghor était secrétaire d’Etat du gouvernement français en 1960. Il cumulait cette fonction avec celle de
Président de la République du Sénégal et avait promis au gouvernement rançais, à Pompidou et Debré qu’il ne voterait pas l’indépendance et qu’il allait prolonger pour 20 ans. Mamadou Dia n’en fut informé que lors d’une tragique entrevue entre Senghor et lui en Normandie, à Gonneville-sur-Mer. Son amitié
avec Senghor va finalement le pousser à accepter un délai négocié de 4 ans avant de sortir de la communauté pour éviter la brutalité de la rupture.
Cependant, il se préparait à la mise en œuvre d’une vraie rupture après le délai. Ce délai négocié avec Senghor, le mettra en porte-à-faux avec tout un courant de son parti mais aussi et surtout avec ses propres convictions qu’il n’avait pourtant pas reniées.
Lors d’un discours en 1962 sur le sujet’’ les politiques de développement et les diverses voies africaines du socialisme’’, Mamadou Dia prôna le’’ rejet révolutionnaire des anciennes structures’’ et une ’’mutation totale qui substitue à la société coloniale et à l’économie de traite une société libre et une économie de développement’’. Ses sorties souverainistes feront comprendre aux français que le Président du Conseil ne pouvait se défaire de son patriotisme, mais pire, qu’il était droit dans ses bottes pour une réelle indépendance. Il est vrai que le Président du Conseil avait un projet de rupture systémique avec une offre politique très homogène, axé sur des organisations pertinentes à la base avec
une dynamique remontante, et surtout un système permettant aux hommes et aux femmes d’acquérir les capacités à la hauteur de l’enjeu.
Ne pouvant le faire plier, la France, par le biais de Michel Aurillac, dira la messe ‘’que le destin s’accomplisse’’. Ce dernier rendit compte aux conseillers militaires de Senghor, à l’époque vrais détenteurs du pouvoir, à l’effet de prendre toutes les précautions d’usage.
L’armée française était en état d’alerte pour pouvoir, au cas où la gendarmerie basculerait du côté de Dia, garder la maîtrise du jeu au bénéfice de Senghor. Michel Aurillac ’’On a joué de toute façon le coup que Senghor devait rester quoiqu’il arrive et la France avait les moyens de faire qu’il en soit ainsi’’. Tous les souverainistes africains de l’époque ont été embastillés comme Mamadou Dia ou exécutés.
A l’époque, il faut comprendre que la plupart des présidents africains n’avaient pas beaucoup de pouvoirs. Les vrais patrons étaient les conseillers militaires français qui vont d’ailleurs refuser la libération de Dia et ses ministres (Valdiodio Ndiaye, Ibrahima Sarr, Alioune Tall et Joseph Mbaye) demandée par
des personnalités telles que Jean Paul Sartre ou le Pape Jean XXIII. Senghor était dans l’obligation de tenir promesse et il l’a fait à son corps défendant.
En effet, il était certainement habité par le regret parce qu’il a quitté le pouvoir fin décembre1980, c’est-à-dire au dernier jour de la promesse qu’il avait faite.
Le Président Wade, même s’il était estampillé produit du système, avait des relents de souverainisme et la particularité de dire ce qu’il pensait aux occidentaux. Et ce n’est pas par hasard qu’il a été l’un des défenseurs de Mamadou Dia à son procès. Wade sera le premier à mettre le FMI et la Banque Mondiale en confinement, en se rabattant sur les pays arabes pour emprunter
et acheter les armes et le matériel que les occidentaux lui refusaient. C’est toujours Wade qui a poussé l’armée française au premier retrait du Sénégal. Même la statue de la Renaissance de l’Afrique était interprétée par les
occidentaux comme un appel au combat. L’occident ne lui pardonnera jamais son indépendance et ses critiques pertinentes et acerbes contre le système et va le combattre alors qu’il avait des contraintes telles que sa vieillesse et l’ambition de ses proches militants, des monstres. Après Idrissa Seck, Macky Sall va devenir la tête de pont des monstres et s’allier à Nicholas Sarkozy pour le pousser vers la sortie.
Président de l’Assemblée nationale, il a été adoubé par la France et élevé au grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur par le Président français. Avec a complicité d’une coalition hétéroclites occidentale et des traîtres du PDS, il
va démettre Abdoulaye Wade qui a échappé au pire. S’il avait gagné, on lui réservait le même sort que Laurent Gbagbo.
La gouvernance-prédation de Macky Sall sera la pire de tous les présidents sénégalais.
Aujourd’hui, le Sénégal s’est retrouvé avec une nouvelle génération qui, en fait, est un nouveau peuple. Elle a la volonté et l’intelligence de réaliser nos vieux rêves. Par les actes déjà posés, elle nous lance un appel à l’engagement et à l’espoir pour la construction d’un nouveau Sénégal. Dès lors, Il appartient au
peuple, à l’ère du Verseau, de passer outre ses ressentis et autres objectifs politiques court-termistes, pour s’atteler à faire naître ce Sénégal nouveau qu’elle nous propose.
Boucar Diouf
Souverainiste panafricaniste et militant pour un Etat-civilisation. buuks@yahoo.fr
Suivre votre site Dental
Sonko rend aux émigrés
Le maire de Médina Yoro Foula autonomie les femmes
ECOUTER LA RADIO EN LIGNE
RFM
Sud FM
Zik FM
RFI
Nostalgie Dakar
Walf FM
Urban FM
Lamp Fall FM
Le préfet de Rufisque très ferme avec Eiffage
Le maire Alpha Bocar Khouma se félicite...
Cheikh tidiane Dièye ministre de l'eau et l'assainissement sur les inondations...
Cheikh Dieng, nouveau DG de l'ONAS : « Le président Diomaye nous enjoint à régler la question de l’inondation »
Le 3eme mandat hante Mimi Touré
Karim Wade signe son come back
Dame Diop explique aux jeunes de Keur Massar
Moustapha Niasse daa wara joguee ci boppu assemblée nationale
SÉNÉGAL : 96 nouveaux cas testés positifs au coronavirus, 109 nouveaux guéris et 17 cas graves en réanimation.
la maison de Macky à Ndouloumadji n'a jamais été incendiée
Dentaltv- Mame Mor écurie Mbaye Guèye gayndeek Faas baa ngook
Dentaltv- Liiru Jr :Wouli su deggalee boppam na jël sama avance
Dentaltv: Mame Cheikh Ibrahima Fall doit inspirer notre vivre ensemble
Kawteef: Xooleen daw tuberculose fii ci Yeumbeul
DentalTV: Teuss! Regardez ce que le comédien Baba Sy dit de Leyti Fall
DentalTV: Kaawteef! Mamadou Yaya BA se défoule sur Idrissa Seck
DentalTV- Un sage peul fixe des priorités au président Macky Sall
DentalTV:Pr Tamsir Sylla dénonce le comportement des forces... Regardez
Dental TV: Eskey! Voilà un rappelle à l'ordre d'un petit fils de sérigne Touba
DentalTv: Abdoul Khadre Kane, premier almamy du Fouta Toro
DentalTv: Moussa Baldé à ses militants " Je suis pour la coopération et la mutualisation..."
DentalTv-Imam Grande mosquée:”Démocratie ne veut pas dire indiscipline”