Sénégal : Quand la quête de l’argent et du pouvoir fait sombrer dans la pathologie
Le Sénégal, ce pays jadis du savoir, est agressé par une ribambelle de faits alternatifs imputables à un mafia d’énergumènes qui ont décidé de déformer et affaiblir la vérité, les faits et la rationalité au point que leurs militants croient en des vérités qui ne le sont que pour eux-mêmes. Ils peuvent croire une chose aujourd’hui et le contraire demain.
C’est ce qu’on appelle l’addiction, qui est décrit comme un rapport pathologique qu’un sujet entretient avec une substance ou un comportement. Ce dernier peut être la cleptomanie pour le vol, la mythomanie pour le mensonge et l’addiction la plus visible de cette dépendance se manifeste par une recherche éperdue d’un produit, d’une situation ou d’un objet consommé avec avidité.
Prouvez- moi que le Sénégal n’a pas de records dans toutes ces pathologies.
En effet, depuis 1960, nos dirigeants politiques ont toujours menti alors que les faits réels de base avaient une importance capitale. Au jour d’aujourd’hui, le peuple a constaté que les barons du régime sortant ne se foutent pas mal des faits réels, ils préfèrent créer leurs propres faits avec de faux récits et leurs propres réalités.
’’Le pouvoir est l’aphrodisiaque suprême ‘’, reconnaissait Henry Kissinger, homme politique américain et Prix Nobel de la paix en 1973. Il avait certainement raison.
Voilà pourquoi ceux qui travaillent dans le sens de la rupture systémique devront soigner des pans entiers de la population, malades de ces comportements addictifs - y compris la soif de richesse et de pouvoir – qui n'est pas simplement une question de volonté. Tous les secteurs de la société sont gangrénés.
La richesse et le pouvoir, clés de voute de cette pathologie.
Une obsession pour la richesse et le pouvoir peut amener une personne à s'impliquer de plus en plus pour gagner de l'argent ou obtenir une station plus confortable. Alors tout le reste devient secondaire, y compris la famille, la religion, les amis et la santé.
Ainsi, avec le temps, l'identité entière de la personne se retrouve enveloppée dans la volonté de gagner plus d 'argent ou d'obtenir plus de pouvoir quels que soient les moyens. Finalement, les individus ne sont plus jugés sur leurs mérites, mais sur leur réussite, leur pouvoir ou le volume du crédit de leur compte bancaire.
Ces personnes prises au piège de la richesse et du pouvoir ont tendance à se sentir plus puissantes lorsqu'elles dominent d'autres personnes, avec peu de patience pour tout ce qui fait obstacle à leur trajectoire ascendante. Elles sont souvent extrêmement compétitives (abusent de la compétition) et ont un besoin primordial d'avoir toujours raison.
Une personne souffrant d'une telle dépendance peut basculer dans la paranoïa ou l’agitation extrême, et dans ce dernier cas, elle peut avoir recours à des comportements irrationnels et destructeurs tels que la manipulation, la corruption ou le meurtre pour atteindre ses objectifs et maintenir le "high level’’.
Par exemple, le retrait du pouvoir peut conduire à des envies puissantes de tout tenter pour rester, voire d'en avoir plus, un peu comme un sevré d’un ’’aphrodisiaque suprême’’, prêt à tout pour en trouver.
Le nombre de prétendants à la députation ainsi que les défections et autres guerres internes nous prouvent que certains hommes politiques ou grands patrons (surtout de presse) s’investissent dans la course effrénée aux investitures, mandats ou autres honneurs sous couvert de leur passion du bien public ou de leur esprit d’entreprise. Ce faisant, ils négligent au compte goûte des pans entiers de leur vie personnelle, voire professionnelle et développent, en cas d’échec, des réactions que l’on pourrait qualifier de dépressives. Aussi est-il légitime de s’interroger sur la nature addictive du pouvoir, enjeu le plus souvent caché de la démarche politicienne. Sans préjuger de la sincérité de l’action de la plupart des hommes et femmes de pouvoir, il est intéressant de relever combien, comme une drogue, le pouvoir, sa conquête et son exercice sont désinhibants.
Des individus effacés durant leur enfance ou leur adolescence semblent y trouver un espace leur permettant de s’affranchir d’un bon nombre de freins personnels, d’une pression sociale ou d’éléments anxiogènes.
De même, et des « affaires » récentes ou en cours le confirment, le pouvoir constitue un puissant aphrodisiaque venant potentialiser un fantasme de puissance parfois sexuelle, et souvent de toute puissance et d’impunité. Comme ce que peuvent décrire les consommateurs de certaines drogues.
Dans la psychiatrie, si l’on se réfère aux critères du syndrome de dépendance, il est facile de comparer les personnes atteintes de maladie au comportement de certains hommes de pouvoir :
L’ambition et le désir démesuré sont souvent au cœur de la conquête du pouvoir et de son exercice, auxquels l’individu finit par consacrer l’essentiel de son énergie. Pour certains, la crainte du vide à l’idée de perdre le pouvoir justifie toutes les dérives et entraîne une forme de fuite en avant.
Se remettre de la perte d’une élection ou d’un mandat a souvent été décrit par les hommes politiques comme une entrée en dépression, avec la nécessité de se réadapter à une existence perçue comme vide et moins attrayante. Ceci n’est pas sans rappeler le syndrome de sevrage apparaissant à l’arrêt de la consommation de substances et que semblent éprouver des individus ayant investi une activité sur un mode de dépendance (dans nos traditions, pour sevrer l’enfant, on enduit les seins de piment), (Le Féral en Ouolof).
Le pouvoir isole et ne favorise guère la réflexion sur soi –même et sur son propre devenir.
L’exercice du pouvoir est connu pour être usant, physiquement et psychologiquement et peut s’accompagner, comme l’addiction aux psychotropes, d’une co-dépendance.
Le triste exemple d’hommes politiques « inusables », mais victimes de leur investissement personnel excessif, et de la consommation parallèle de produits délétères en est un exemple malheureux.
En définitive, la quête et l’exercice du pouvoir semblent donc, par bien des aspects, s’apparenter au parcours des individus développant petit à petit un syndrome de dépendance à une substance. Sans entrer dans la caricature, on peut, pour certains, affirmer avec Napoléon que’’ la manie de régner sur les esprits est la plus puissante de toutes les passions’’.
Boucar DIOUF Président de la CIAR ‘’Convergences d’Idées et d’Actions autour de la République’’ focus sur le Férall des législatives.
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